Le cinéma de Thierry Michel
Des mines de charbon aux prisons, du Brésil et du Maghreb à l’Afrique noire, Thierry Michel dénonce les détresses et les révoltes du monde, mêlant parfois fiction et réalité.
Né en 1952 à Charleroi en Belgique, dans une région industrielle surnommée “Le Pays Noir”, Thierry Michel engage à 16 ans des études à l’Institut des Arts de Diffusion, à Bruxelles. En 1976, il entre à la télévision belge où il réalise de nombreux reportages de par le monde. C’est ensuite le passage au cinéma. Il réalise deux longs-métrages de fiction « Hiver 60 » sur l’histoire politique de son pays et « Issue de Secours », une oeuvre poétique plus personnelle.
Mais son œuvre est surtout connue pour ses nombreux documentaires internationalement reconnus, primés et diffusés. Parmi ceux-ci « Gosses de Rio », « Zaïre, le cycle du serpent », « Donka, radioscopie d’un hôpital africain », « Mobutu, roi du Zaïre », « Iran sous le voile des apparences » et la série « Congo River ».
Réalisateur, journaliste et photographe, Thierry Michel est également professeur. Il enseigne le « Cinéma du Réel” à l’Institut des Arts de Diffusion. Il dirige également, de par le monde, des séminaires sur l’écriture et la réalisation documentaire.
Les films du cycle
Le village flottant (Congo River 2)
“Avec Congo River, j’ai voulu aller plus loin et dépasser l’univers que je connais bien, l’univers urbain des grandes villes congolaises Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi. J’ai voulu, par ce voyage un peu initiatique à la source du fleuve, découvrir l’Afrique dans son intemporalité, dans son retour à ses (...)Les fantômes de l’histoire (Congo river 1)
“Avec Congo River, j’ai voulu aller plus loin et dépasser l’univers que je connais bien, l’univers urbain des grandes villes congolaises Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi. J’ai voulu, par ce voyage un peu initiatique à la source du fleuve, découvrir l’Afrique dans son intemporalité, dans son retour à ses (...)Donka, radioscopie d’un hôpital africain
Disponible en VOD La vie au quotidien du grand hôpital public de conakry en Guinée , l’hôpital Donka. Durant 6 semaines, le réalisateur a suivi d’étage en étage, de service en service quelques malades et leur famille, des médecins, des infirmiers. Les portraits s’alternent dans une chronique de vie (...)